
Les lampions se sont éteints sur la conférence internationale sur la mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES), le mardi 10 juillet 2018 à Ouagadougou.
« Au nom de son excellence, monsieur le président du Faso, au nom du gouvernement ainsi qu'au nom de l'ensemble du peuple burkinabè, je voudrais traduire notre profonde gratitude aux représentants des pays amis, aux partenaires techniques et financiers, aux investisseurs privés, aux organisations non gouvernementales, de la société civile, aux compatriotes de la diaspora pour la participation active à cette importante rencontre », a déclaré dès l'entame de son discours de clôture, son excellence, Paul Kaba THIEBA.
Il a fait savoir que les échanges ont eu lieu, dans un esprit de partenariat positif et sans tabou, sur la mise en œuvre de notre référentiel de développement et surtout, sur la situation de la mobilisation des ressources.
Au sujet du volet mobilisation des ressources, il a indiqué que c'est avec joie que son gouvernement a constaté que le chemin tracé, en élaborant le PNDES et qui est suivit depuis la conférence de Paris en décembre 2016 est bien balisé. « Votre volonté de nous accompagner, chers partenaires s'est déjà matérialisée à travers les résultats concrets enregistrés dans les différents axes prioritaires et pour lesquels, nous devons garder le cap en renforçant notre dispositif, afin que tous les voyants soit au vert, d'ici à 2020 », a-t-il poursuivi.
Paul Kaba THIEBA, convaincu du soutien sans faille des partenaires et autres bailleurs de fonds, a réitéré la grande ambition du gouvernement burkinabèà réaliser des projets structurants et innovants au profit des populations.
En outre, les différentes communications faites sur la transformation agro-sylvo-pastorale et les politiques de sa promotion ont convaincu le chef du gouvernement burkinabè que, le secteur regorge de très grandes opportunités d'investissement. De l'avis du premier ministre burkinabè, pour une croissance durable et partagée, il est impérieux d'accorder une place de choix aux différentes branches du secteur agro-sylvo-pastorale. A l'en croire, et à la lumière des différentes interventions aux cours des travaux de la conférence internationale, les réformes institutionnelles doivent se poursuivre.
Selon toujours les propos du chef de l'exécutif, la formation professionnelle et technique a désormais une place de choix afin de diversifier la main d'œuvre qualifiée. Les deux branches du PNDES que sont, le programme d'urgence pour le sahel (PUS-BF) et le programme d'appui au développement des économies locales (PADEL), deux instruments soutenus et accompagnés techniquement et financièrement par les partenaires , constituent des leviers importants pour le développement du Burkina Faso.
Selon les participants à cette conférence, les conclusions des travaux devraient servir de guide afin de ramener différents tableaux au vert. Répondant aux questions de journalistes lors du point de presse qui a suivi la cérémonie de clôture, le premier ministre a réitéré que le PNDES est l'instrument qu'il faut au Burkina Faso afin d'atteindre son développement. Il a profité de cette tribune pour lancer un appel aux jeunes Burkinabè.
« Aucun développement n'est possible en dehors de l'effort, du sacrifice et de l'ardeur au travail », a-t-il martelé. C'est pourquoi, il les a invitéà se mobiliser et à soutenir les efforts du gouvernement pour des lendemains meilleurs. « Je réitéré ma profonde gratitude à la Banque mondiale, au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à l' Union européenne et à la Banque africaine de développement (BAD) dont les appuis multiformes ont fortement contribuéà la bonne tenue et à l'atteinte des résultats satisfaisants de cette rencontre qui s'achève », a-t-il mentionné.
DCI/PM