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Formulation du second Compact : Les parties prenantes diagnostiquent les contraintes à l'investissement privé et à la croissance économique

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Sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, l'Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-BF) a organisé un atelier de validation du document de l'analyse diagnostique des contraintes à l'investissement privé et à la croissance économique, le jeudi 31 août 2017. Cette rencontre qui marque la fin de la première phase de la formulation du second Compact dans le cadre du Millenium challenge corporation (MCC) fait ressortir deux principales contraintes majeures à savoir le déficit en capital humain et l'insuffisance de l'offre de l'énergie.

Le 13 décembre 2016, le Burkina Faso a été sélectionné par le Millenium challenge corporation (MCC) pour la formulation d'un second Compact, eu égard à la mise en œuvre satisfaisante du premier Compact (31 juillet 2009-31 juillet 2014) par le Millenium challenge account-Burkina Faso (MCA-BF) et aux respects des critères essentiels d'éligibilité.

L'atelier de validation du document de l'analyse diagnostique des contraintes à l'investissement privé et à la croissance économique organisé par l'Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso (UCF-BF) au Millenium challenge corporation (MCC), le jeudi 31 août 2017, marque la fin de la première phase de la formulation du second Compact démarrée en avril 2017 sur un processus participatif et conformément aux priorités du Plan national de développement économique et sociale (PNDES) et aux procédures du MCC.
Il s'est agi, pour les experts de l'UCF-Burkina Faso et du MCC, des parties prenantes au processus de formulation du second Compact, notamment les services gouvernementaux, le secteur privé et la société civile, de valider le document d'analyse des contraintes.
A cet atelier, les participants ont soulevé deux contraintes majeures à l'investissement privé et à la croissance économique à savoir le déficit en capital humain et l'insuffisance de l'offre de l'énergie.

D'autres contraintes nécessitant « un traitement adéquat » ont été relevées. Il s'agit de la qualité des routes et des TIC, de la disponibilité des ressources en eau, de l'insuffisance des infrastructures hydrauliques, le poids de la fiscalité et le coût de la justice.
De la rencontre, il est ressorti également que la formulation du second Compact comprend quatre phases, notamment l'analyse des contraintes à l'investissement privé et à la croissance économique, celle des causes des principales contraintes, la définition des projets et le développement du programme.
Le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, a traduit sa gratitude au peuple américain, pour la reconduction du Burkina Faso, à un second compact, « un appui qui contribuera à la réalisation des objectifs du PNDES et dont les attentes des Burkinabè sont fortes ».

Cohérence du second Compact avec le PNDES

Le Chef du Gouvernement s'est aussi réjoui du fait que ce soit la même démarche de diagnostic des contraintes à la croissance qui a été utiliséà la fois pour le PNDES et pour le second Compact, ce qui démontre, selon lui, la justesse des analyses et la pertinence du nouveau référentiel de développement burkinabè.
« Dans le contexte actuel de mise en œuvre du PNDES, les projets structurants à identifier dans le cadre de ce Compact vont contribuer à poser les bases de la transformation structurelle de notre économie », a-t-il précisé.

Pour le Coordonnateur national de l'UCF, Samuel Tambi KABORE, le second Compact se donne pour ambition de « réduire la pauvretéà travers la croissance économique » au Burkina Faso.
Selon ses explications, le travail de diagnostic a été structuré en huit (8) chapitres conformément à l'approche du MCC, à la vision Burkina 2025 et aux orientations du PNDES 2016-2020.

Les huit (8) chapitres, à son avis, portent sur la « Pauvreté et croissance », le « Financement de l'économie », les « Risques macroéconomiques et distorsions », les « Risques microéconomiques et distorsions », les « Défaillances des marchés en matière d'innovation », le « Capital humain », les « Infrastructures » et le « Capital naturel ».

Par ailleurs, il a expliqué qu'au cours de cette première phase du processus de la formulation du Compact, ce sont environ 300 personnes issues de plusieurs structures (secteur privé, société civile, Administration publique) qui ont « activement » contribuéà l'élaboration du document.

Quant à l'Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina Faso, Andrew YOUNG, il a mentionné que l'engagement de son pays avec le Burkina Faso repose sur trois (3) grands piliers que sont la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance, la promotion de la paix et de la sécurité et la promotion de l'opportunitééconomique équitable et du développement social.

Le diplomate américain, tout en réaffirmant le soutien de son pays au Burkina Faso, a exprimé son impatience à faire avancer les prochaines étapes de la formulation du second Compact afin « de former un pacte solide qui aura un impact positif à long terme sur la vie des Burkinabè».

DCI/PM


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