
Le lundi 7 août 2017, le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA a échangé, dans un premier temps avec le nouveau directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Mohamed MOUSSA, puis dans un second temps avec l'ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Vincent LE PAPE, en fin de mission.
Le nouveau directeur général de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), le nigérien Mohamed MOUSSA a été la première personnalitéàêtre reçu par le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA.
A sa sortie d'audience, il a laissé entendre qu'il a fait le point de la situation de l'ASECNA dont il est le patron depuis janvier 2017.
« Nous avons évoqué la tenue des réunions statutaires des comités des ministres de l'ASECNA. Nous avons recueillis ses conseils pour le bon fonctionnement de l'ASECNA », a-t-il mentionné.
Le nouveau patron de l'ASECNA a dit placé son mandat autour de cinq axes prioritaires à savoir la facilitation de l'adhésion du plus grand nombre de pays africains, la poursuite de la modernisation de la gouvernance institutionnelle, organisationnelle et financière, la valorisation du capital humain, la promotion des meilleures pratiques professionnelles, et l'amélioration de la sureté de l'aviation civile.
Plus spécifiquement, Mohamed MOUSSA, compte doter la représentation de l'agence au Burkina Faso d'infrastructures et d'équipements nouvelle génération d'un montant de 423 milliards de F CFA.
A sa suite, c'est l'ambassadeur du Canada au Burkina Faso, Vincent LE PAPE, qui a été reçu par le Chef du Gouvernements. En fin de mission, il a confiéêtre venu félicité Paul Kaba THIEBA pour la mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES) depuis un an, à travers plusieurs projets.
Satisfait de connaitre la vision du Premier ministre, en relation avec les perspectives du Burkina Faso, le diplomate canadien, a réaffirmé l'engagement du Canada dans l'appui au PNDES.
Du reste, il a soutenu qu'il quitte le Burkina Faso, avec un brin de nostalgie, au terme de sa mission entamée en octobre 2015.
« C'est avec un peu de tristesse que je vais quitter le Burkina Faso. J'ai le sentiment d'avoir obtenu modestement quelques résultats », a-t-il évoqué, avant de précisé un avancement au niveau de l'aide au développement et dans le domaine du commerce, depuis un an.
Déjà présent dans le secteur minier, le Canada diversifie de plus en plus ses interventions et relations avec le Burkina Faso notamment dans le domaine du solaire, les appuis à la démocratie et au développement local et les relations commerciales, les domaines de l'éducation et de la santé, notamment la santé reproductive de la jeune fille.
L'appui du Canada à la démocratie burkinabè se fait à travers le projet du Centre parlementaire canadien, qui accompagne par exemple les échanges entre les parlementaires canadiens et burkinabè.
Au niveau du commerce, le Canada soutient les entreprises à travers des programmes d'appui aux fournisseurs de biens et services locaux.
DCI/PM