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7ème Festival du film francophone d'Angoulême (FFFA) : LE BURKINA A L'HONNEUR

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Du 22 au 27 août 2014, la ville d'Angoulême, au Sud de la France, dans la région de Poitou-Charentes, a encore tenu le pari d'organiser son festival francophone, et, pour la septième fois de suite. A chaque édition, un pays ou un événement est mis à l'honneur. Cette année, le Burkina et son festival sont sur la sellette. Avec, en prime, la présence effective de Son Excellence, Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre et de Monsieur Baba HAMA, ministre de la culture et du tourisme.

Tous étaient présents à la cérémonie d'ouverture le vendredi 22 août. Une cérémonie grandiose, fantastique, comment le Premier ministre TIAO. Les journées de samedi et dimanche sont retenues pour célébrer le Burkina, son FESPACO, sa culture. Dans la délégation forte qui suit le Premier ministre, on dénombre, de grands noms du cinéma burkinabè comme KABORE Gaston, Régina Fanta NACRO, comme des espoirs en la personne de ZOUNGRANA Assita qui vit d'ailleurs en France.

Une sélection de films, de renom, titré par le FESPACO sont gratuitement proposés aux milliers de festivaliers. Les nombreuses salles qui assurent les projections payantes en journée comme la nuit, refusent du monde. Pour la durée du FFFA, un forfait de vingt-cinq euros est proposé aux spectateurs pour un ticket d'entrées illimitées. Vraiment du donné pour qui aiment le cinéma.

Pour la plaisir des Angoumoisins, et des festivaliers venus de tous les horizons francophones et non francophones, le Délégué général, Michel OUEDRAOGO a programméà l'occasion des projections en hommage au FESPACO et au Burkina, deux Etalon burkinabè : Tilaï de Idrissa OUEDRAOGO et BUUD Yam, de Gaston KABORE, la Nuit de vérité de Fanta Régina NACRO, Soleil de Dani KOUYATE et Olivier DEALHAYE, danse sacrée à Yaka de Guy Désiré YAMEOGO, etc.
Une soirée d'hommage à notre pays a constitué le clou des activités de cette 7ème édition du film francophone d'Angoulême. Elle a été organisée le dimanche 24 août à partir de 22 heures locales dans les halles face à l'hôtel Mercure du Grand Angoulême. Au menu : des échanges de messages, une animation artistique avec Irène TASSEMBEDO, célèbre chorégraphe danseuse burkinabè.

Une communauté de destin et de valeurs

Premier orateur, le Chef du gouvernement burkinabè, Beyon Luc Adolphe TIAO. La présence ici de la forte délégation qui l'accompagne, dit-il, est le témoignage du grand intérêt que son pays accorde à la francophonie, un espace de partage, de promotion, de brassage et de la diversité culturelle. Il rappelle fort à propos que le 15 août dernier, les Président français et burkinabè commémoraient, côte-à-côte, les 70 ans du débarquement de Provence qui a contribuéà la libération de la France. Une communauté de destins, mais aussi de valeurs retrouvées à travers l'hommage rendu au FESPACO par le festival d'Angoulême. Angoulême, une ville dont les liens amicaux avec le Burkina remontent aux années 1960 !

C'est doc avec beaucoup de bonheur qu'il constate que le festival du film francophone d'Angoulême est partenaire du FESPACO, offrant ainsi, une vitrine supplémentaire de promotion du film francophone, et du cinéma africain en général. La dizaine de films au programme de l'hommage rendu au FESPACO par la 7ème édition du FFFA « permettront au public d'Angoulême, d'effectuer, par la magie de l'image, un voyage à travers notre continent » se réjouit Luc TIAO.

La vocation du FFFA est de devenir un rendez-vous international incontournable des professionnels francophones et francophiles. « Il ne saurait donc y avoir de meilleur cadre pour le cinéma de l'Afrique francophone et les professionnels de nouer des contacts, de prospecter des solutions à leurs problèmes de production, de distribution, de diffusion de leurs œuvres », foi du Chef du Gouvernement burkinabè.
Dans son allocution très apprécié par un auditoire acquis, il a rendu aussi un hommage très appuyé aux fondateurs du festivals de Angoulême, aux Amis du Burkina, promoteurs de la francophonie tel le Président de l'Alliance francophone, Jean Roger GUION, et, enfin, à notre compatriote, Irène TASSEMBEBO, principale animatrice culturelle de la soirée d'hommage au Burkina.
Alliant pas de danses traditionnels burkinabè et pas de danse moderne, fruit de sa créativité, dans une chorégraphie et des costume très coloriés, la compagnie « Irène TASSEMBEDO » a émerveillé son public. Elle a fait bouger tous les spectateurs présents. Tout le monde a dansé, tout le monde a applaudi, tout le monde a aimé. C'était simplement époustouflant !

AU CAVEAU DES MITTERRAND, A JARNAC

En marge des activités du festival, Beyon Luc Adolphe TIAO a été reçu à par des hautes personnalités de la région dont le Maire de Angoulême qui l'a fait citoyen d'honneur de sa ville le dimanche 24 août 2014, à l'occasion d'un sympathique déjeuner au sein de l'hôtel de ville du Grand Angoulême. Un honneur que la délégation burkinabè a ressenti et bien apprécié comme une grande marque d'estime et d'amitié pour notre pays.

Le Premier ministre a mis également à profit son séjour Charentais pour aller s'incliner devant le cadeau de la famille du Président François Mitterrand à Jarnac, sa ville natale. Il est aussi allé découvrir, le Château royal de Cognac. Jarnac et Cognac, sont deux localités frontalières chargées d'histoires, de cultures et d'arts. Ainsi, si Jarnac a vu naître François MITTERRAND en 1916, le Baron Jean-Bapstiste OTARD naît près de Cognac, et le Roi François 1er, a son berceau dans le Château royal de Cognac. « Je suis très ému, impressionné en m'inclinant devant la tombe du Président MITTERRAND, qui s'est fait une sépulture à son image, l'image d'un homme simple, proche des siens, de son terroir, comme il l'a voulu, comme il a vécu », confie Beyon Luc Aolphe TIAO.

Le Cognac, y est inventé par le Baron OTARD, de son retour d'exil en Angleterre, en 1795, avec, le stock d'eau-de-vie constituée par sa famille depuis 1760 et racheta alors le château royal qui réunissait les conditions idéales de fabrication et de conservation de son Cognac. Cette boisson de renommée universelle qui alimente les « Eau-vive »à travers le monde y trouve ses racines. En une soirée de visite, le Premier ministre, avec la guide Joanne, découvre le château des rois, toute une histoire du Cognac, un pan de l'histoire de France.

Le Premier ministre TIAO a été auparavant, reçu par le Maire de Cognac dont la commune est jumelée depuis 2010 à celle de BOALA au Burkina. BOALA est une commune rurale du Namentenga.


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