Le mercredi 20 août 2014, Son excellence Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre, s'est rendu dans les locaux de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes à Ouaga 2000. Une heure durant, il a visité les services techniques et s'est entretenu avec les travailleurs de la Maison.
Au cours de la visite, il lui a été présenté les équipements dont dispose l'ARCEP pour suivre, contrôler les activités de tous les opérateurs dans le cadre de l'exécution de ses missions. Il a découvert aussi, les services de l'Agence nationale pour la sécurité des services informatiques (ANSSI) dirigé par le Colonel OUEDRAOGO François. Les échanges avec le personnel a été l'un des moments forts du bref passage du premier ministre au siège de l'institution. D'entrée, Monsieur BAKO Mathurin, Président de l'ARCEP va traduire à son Excellence, toute sa gratitude et la joie de tous ses collaborateurs. A travers sa visite de ce mercredi matin, Le Premier ministre leur témoigne une fois de plus tout l'intérêt qu'il porte à l'Institution. Un signe parmi tant d'autres comme le soutien à la mise en œuvre de plusieurs projets.
Le Président BAKO va, ensuite présenter sa Maison à son illustre hôte : ses attributions, ses missions, son organisation administrative, ses difficultés et ses défis ont été exposés au Premier ministre par le premier responsable de l'ARCEP.
Une œuvre pionnière
En réponse, le Premier ministre a salué l'action du président BAKO à la tête de l'ARCEP. Premier Président d'une Institution née au début des années 2000, il lui a fallu tout inventer, tout créer, initier une politique de régulation des activités du secteur. Une œuvre pionnière qui inspire aujourd'hui, satisfaction car, l'ARCEP est arrivée au Burkina dans un contexte où la régulation n'était pas développée sur notre continent. Ainsi, de nombreux pays africains viennent s'inspirer de l'expérience du Burkina pour asseoir leur politique de régulation.
Si l'on devait tirer les leçons du parcours de l'ARCEP, il est indéniable qu'elle figure parmi les Instances les « plus performantes d'Afrique » estime Luc Adolphe TIAO. Ce bilan se lit à travers les nombreux textes pris et exécutés, les activités de suivi et de contrôle des opérateurs menées depuis etc. Le développement fulgurant du secteur l'atteste amplement.
Un bilan que le Premier ministre met à l'actif du dynamisme de son Premier responsable, Mathurin BAKO, un technicien compétent, rigoureux et travailleur ; mais aussi, à l'actif des Conseillers et de tous les agents de l'ARCEP. Beyon Luc Adolphe TIAO se devait donc de rendre hommage à tous, pour leurs bonnes performances et, de les encourager à persévérer dans cet élan.
Prenant acte des difficultés énoncées par le Président BAKO, le Premier ministre le rassure de son engagement et de son soutien constant. « Dès la reprise en septembre, nous aurons un Conseil de Cabinet élargi aux Conseillers, aux ministres concernés pour examiner toutes vos préoccupations ». Celles-ci se résument aux longues procédures de passation des marchés, à l'absence de politique nationale, de lettre d'orientation et de stratégie nationale sectorielles notamment. Deux soucis habitent les travailleurs selon le délégué du personnel. L'indexation de la grille salariale à celle de l'ONATEL et l'absence de ristournes sur les amendes infligées aux opérateurs au personnel. Deux soucis partagés par le Premier ministre qui promet de les soumettre au Conseil de Cabinet élargi de septembre 2014.
En fin de séjour, Beyon Luc Adolphe TIAO confiera à la presse que la visite a été instructive et positive pour lui. L'ARCEP réalise de bonnes performances dans ses activités et il est venu encourager les travailleurs et soutenir l'institution. Il a salué les acquis engrangés depuis la naissance de l'Institution en 2008 et indiqué que celle-ci doit, tout en restant rigoureux et indépendant :
s'adapter constamment à un contexte très évolutif ;
travailler à offrir le meilleur service universel à tous les Burkinabè ; jouer de plus en plus un rôle de Conseiller des opérateurs ;
améliorer les retombées des activités sectorielles au profit de l'Etat.
De quoi stimuler l'ardeur au travail de l'ensemble des travailleurs car, comme le confesse leur porte-parole, ce dont a besoin en priorité l'agent, c'est de se sentir considéré, valorisé ; c'est de savoir que ce qu'il fait est bien apprécié et, cette visite, leur donne la preuve que le Premier ministre porte un intérêt particulier à l'ARCEP, à leur travail et, apprécie bien la qualité de leurs prestations.