Les 21, 22 et 23 août 2013, Son Excellence Beyon Luc Adolphe TIAO était dans la région de la Boucle du Mouhoun. Objectif, s'imprégner de la situation de la campagne agricole. Deux mois, presque jour pour après, il est de nouveau dans la Boucle du Mouhoun ; et, pour la deuxième fois de l'année à la plaine aménagée de la vallée de DÏ puis, à DEDOUGOU. Auparavant, il passera une matinée à NIASSA, village du département de DÏ.
A NIASSA, il a présidé l'installation officielle de neuf Organisations d'usagers de l'eau agricole (OUEA). Une première dans notre pays. Cette expérience nous est inspirée par la coopération américaine. Faut-il rappeler que l'Etat burkinabè, avec le concours des Etats Unis d'Amérique, à travers la signature le 1er juillet 2007 du Millénium Challenge acompte (MCA) a accordéà notre pays plus de deux cents milliards de francs CFA en subvention pour soutenir nos politique en matière foncière, sanitaire, éducatif et agricole. L'action conjointe des deux pays a permis non seulement d'aménager plus de deux mille deux cents hectares dans la vallée du SOUROU, mais de renforcer les capacités des producteurs. C'est dans le cadre de cette action concertée qu'il a été initié la création de ces organisations des usagers de l'eau agricole. Elle consiste à regrouper autour d'une station de pompage d'irrigation d'une superficie aménagée, les producteurs installés dans la zone aménagée. Il leur est confié la gestion de l'eau depuis la station jusqu'à l'intérieur de leurs exploitations.
La maintenance de la station et des infrastructures d'irrigations, la gestion des équipements, celle de l'eau leur incombe désormais. Pour leur permettre de démarrer sainement leurs activités, un fond a été mis en place par l'Etat burkinabè. Il est doté de cent cinq millions de francs CFA. Sur le champ, le Premier ministre leur a remis leur chèque. Chaque Organisation a deux organes : l'assemblée générale des membres et son Comité de gestion. Un contrat la lie à l'Autorité de mise en valeur de la Vallée du SOUROU (AMVS). Les membres doivent cotiser pour faire fonctionner leur organe. Le Pr. Mamounata BELEM, ministre de tutelle de ces organisations, Première membre attitrée des OUEA de NIASSA qu'elle a installées officiellement ce 24 octobre au nom de son excellence Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre a été la première personne à verser sa cotisation ; soit vingt mille francs pour chacune des neuf OUEA de NIASSA.
Après la cérémonie, Beyon Luc Adolphe TIAO s'est rendu dans les champs d'oignon de saison pluvieuse de OUEDRAOGO Sita et dans le champs de maïs de TRAORE Adama à DÏ, distant de dix sept kilomètres de NIASSA. Des expériences très largement concluantes. Par exemple, M OUEDRAOGO a déjà récolté deux sacs d'oignons sur son quart d'hectare qu'il a vendu à quatre vingt dix mille francs CFA. En temps normale, il n'aurait eu que trente mille francs à raison de quinze mille francs le sac d'oignons.
Interpellé par le Premier ministre TIAO, les exploitants rencontrés sur les lieux affirment que leurs préoccupations essentielles restent le mauvais nivellement du terrain et les stresses hydriques. A leur adresse Luc TIAO a dit en résumé : « Je suis venu vous encourager, vous féliciter pour votre engagement et le travail que vous faites ici. Continuer de suivre avec application les formations et les conseils qui vous sont dispensés. Organisez-vous, impliquez-vous dans vos organisations des usagers de l'eau car c'est une très bonne idée. Il faut vous l'approprier car elles sont faites pour vous pas pour le Gouvernement. Vous pouvez compter sur le gouvernement. Nous vous apporterons le soutien nécessaire. Le ministère et l'AMVS verront comment résoudre avec vous les difficultés liées au mauvais nivellement du terrain. L'année prochaine, nous reviendrons vous voir ; et cette fois, ce sera pour récolter avec vous ».
DEDOUGOU 2014 OFFICIELLEMENT LANCEE PAR B. L. ADOLPHE TIAO
Beyon Luc Adolphe TIAO a rythmé la cadence pour le 11 décembre 2012. Il est au front pour Dori 2013. Des déceptions, il en a eues. L'une des principales causes reste le délai accordé aux acteurs pour réussir le pari ; notamment dans la réalisation des logements et des infrastructures lourdes. Tiran leçons du passé récent, le Premier ministre veut se donner une chance de mieux réussir la toute prochaine commémoration de la fête nationale. Ce rendez-vous aura lieu à Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun.
Pour ce faire, il s'attaque au paramètre délais ; raison pour laquelle, le vendredi 25 octobre 2013, il a donné rendez-vous aux forces vives et aux principaux acteurs locaux dans la cités de BANKUY. Dix heures sonnante dans la salle de réunion de la mairie, archicomble. Le premier ministre plante le décor. « D'abord merci à tous pour votre présence si massive ; preuve de tout l'intérêt que vous portez à la manifestation. Nous avons voulu commencer très tôt pour avoir suffisamment le temps de préparer nos activités et minimiser les insuffisances que nous avons connues à Koudougou il ya un an ».
C'est monsieur DABIRE Victor, Gouverneur de la Région qui prend alors la parole pour faire le point des activités déjà menées. Un document contenant les différents projets de chantiers est déjà confectionné, relié et distribué en salle. Les constantes de chaque célébration y sont cataloguées :
L'axe du défilé est identifié. La Nationale Dédougou-Nouna est retenue car elle réunit les meilleurs atouts. Mieux, elle est en bitumage par le MCA.
le site de la cité des forces vives fait l'objet de discussion ; mais dans la matinée de ce vendredi, Son Excellence TIAO a tranché. Elle sera implantée à la sortie sur l'école privée de santé Saint EDWIGE, côté gauche de la voie. Un espace convoité par la SONATUR.
l'hôtel administratif. Le site est identifié et remis à l'entreprise qui procède aux fouilles.
le stade provincial existe mais dans un état de délabrement avancé. Le vœu de Dédougou est qu'à l'occasion du 11 décembre 2014, il soit remis aux normes conventionnelles.
La place de la Nation. Un espace d'un hectare au cœur de la cité, présentement utilisé comme stade provincial est proposé pour être aménagé et dédié.
la salle polyvalente. Le site est choisi ; mais mieux, le Conseil régional a un projet très avancé. Et Beyon propose : En lieu et place, transféré les fonds destinés à la salle à votre projet de stade.
Le site du pied à terre du chef de l'Etat. Connu et même clôturé. Mais, des aménagements privés jouxtent le site. Alors, on attend l'avis des services de la présidence du Faso. Mon général, vous êtes interpellé lance TIAO au comandant du Régiment de sécurité présidentielle Gibert DIENDERE.
Les directeurs régionaux de l'ONATEL, de l'ONEA, de la SONABEL rassurent toutes qu'ils sont prêts pour la bataille. Les défis seront relevés.
Les voies urbaines à bitumer et à recharger sont choisies et des levées topographiques réalisées. Il faut passer à l'étape des études pour évaluer les coûts et soumettre à l'arbitrage du comité national.
La réhabilitation du marché, souhaitée par les participants. Le maire rassure : « j'attends l'avis des commerçants pour engager les travaux ».
La sortie des premiers ingénieurs de l'Université de Dédougou en décembre 2014. TIAO marque son accord.
La pause de la pierre de l'Université de Dédougou. Le premier ministre propose que cela se fasse le 10 décembre 2014.
Le 11 décembre, c'est la fête nationale. Elle fera de Dédougou, la capitale du pays durant les commémorations. Tout le pays vibrera au rythme des activités. Le tout premier acteur et bénéficiaire demeure la population de Dédougou, celles de la Régions de la Boucle du Mouhoun. Ce qui requiert qu'elle se mobilise fortement pour en faire un succès. Sur quoi insiste son Excellence TIAO dans sa conclusion des débats : « je lance un appel aux filles et fils de la région. C'est une occasion de renforcement de l'unité entre vous, d'affirmer notre appartenance à la même nation, de consolider l'unité nationale, de doter Dédougou d'infrastructures qui impulseront son développement. Donc mobilisez-vous, mobilisez la diaspora ; mettez en place un cadre de concertation pour le 11 décembre. Le ministre des finances sera saisi, pour autoriser le lancement anticipé des marchés. Les parcelles doivent être distribuées le plus tôt possible. Les travaux doivent démarrer en février 2014 au plus tard ».
ADOLPHE TIAO ENCOURAGE LES PROMOTEURS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE A DEDOUGOU
En marge de ce plat de résistance, le Premier ministre TIAO est resté fidèle à ses habitudes. Quand il est dans une région, il met régulièrement à profit son séjour pour connaitre l'état des infrastructures socio sanitaires et éducatives. Cette fois-ci, à Dédougou, c'est l'Ecole privée de santé Sainte EDWIGE (EPSSE) et l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) qui ont reçu Beyon Luc Adolphe TIAO.
L'EPSSE a été créée en 2005. Elle a fait ses premières armes dans la capitale. Maintenant, elle s'implante à Dédougou. Sur son vaste terrain clôturé, l'EPSSE est en chantier. L'administration est en place L'administration est en place et déjà, deux promotions ont débuté leur formation. Un laboratoire, un restaurant, une cafétéria, sont en construction. Les élèves sont sélectionnés sur dossiers. Pour y accéder, ils doivent aussi, s'engager à effectuer le stage en milieu rural.
Dans les deux salles de classe, Le Premier ministre a tenu le même discours aux élèves. Vous avez choisi un métier noble ; mais un métier difficile. Armez-vous de courage car il s'agira pour vous de consolider le morale de personnes qui souffrent ; de leur apporter le réconfort, l'accompagnement et les soins.
A Madame la fondatrice, il redit ce qu'il amis dans le livre d'or de l'EPSSE. En substance, en visitant cette école, il a voulu apporter le soutien du Gouvernement à la promotrice qui nourrit une grande ambition dans le domaine de la formation sanitaire aux côtés du Gouvernement et, la féliciter pour les grands investissements déjà réalisés à Dédougou après ceux de Ouagadougou. L'ENEP de Dédougou, elle, est également un immense chantier de soixante deux hectares selon l'architecte KABORE Hamado. Projetée pour démarrer ses cours à cette rentrée, elle attend toujours ses premiers élèves qui sont sélectionnés. En clair, les travaux accusent un retard. Malgré ce retard, vue l'énormité du chantier, les travaux déjà réalisés, le Premier ministre a félicité les entreprises. A ce jour, est en mesure de recevoir ses premiers pensionnaires à hauteur d'un effectif de neuf cents. La bibliothèque est prête. L'infrastructure qui accuse le plus de retard est l'amphithéâtre de neuf cent places. Sa charpente est posée et il faut encore un bon mois de travaux pour sa finition. Les meubles sont acquis et disponibles.
« Garder la pression afin que les entreprises continuent de travailler dans un bon rythme. Ne précipiter pas la rentrée. Vous pouvez réaménager le calendrier et vous donner le temps de bien finir tous les chantiers, nettoyer toute la cours afin de commencer dans un cadre de travail assaini, propre et qui offre de bonne conditions de vie ». Telles sont les dernières instructions du Premier ministre à Monsieur GOABGA Emmanuel, Secrétaire général du département en charge de l'ENEP de Dédougou.
Les députés plaident pour leur région
Le vendredi 25 octobre 2013, dans la soirée, le Premier ministre a accordé une audience aux députés de la région de la Boucle du Mouhoun. Chaque élu a pris la parole pour exposer au Chef du Gouvernement, les préoccupations de son électorat. Ils sont issus pour la grande majorité du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Six sur huit présents et deux excusés. Les deux autres sont de l'Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) et de l'Union pour la République (UPR). Ils représentent les provinces des Bâlés, des Banwa, de la Kossi, du Mouhoun, du Nayala et du Sourou. Une fois n'est pas coutume, les élus de la région ont, par la voix de leur porte parole, le député ZERBO Mathias, salué l'action de Beyon Luc Adolphe TIAO depuis sa nomination. Une action qui a contribué très largement a retour de la paix au Faso. Ils ont loué sa franchise, son courage, sa forte présence sur le terrain, l'implication et la sensibilisation des forces vives des régions qu'il ne cesse de parcourir, les nombreuses retombées positives qu'ils vivent dans localités respectives.
Parmi celles-ci, l'impact du Programme spécial de création d'emplois dont le volet haute intensité de mains d'œuvre a boosté l'enrôlement des jeunes ruraux. Ils se sont tous félicité du choix de leur capitale de région, Dédougou, pour abriter le 54ème anniversaire de notre indépendance en décembre 2014. Ils affirmé toutes leurs gratitudes au Chef de l'Etat et au premier ministre. Naturellement, ils en attendent, d'importants investissements qui impulseront le développement du Grand Mouhoun.
Ces félicitations et encouragements ont ensuite fait place aux doléances. A la fin du tour de table, on peut retenir que les principales sollicitations adressées à Beyon Luc Adolphe TIAO se concentrent autour :
des infrastructures routières pour désenclaver la région et faciliter l'évacuation des excédents de productions, des malades et stimuler les échanges commerciaux ;
des infrastructures sanitaires, scolaires et universitaires ; qu'ils souhaitent voir réhabilitées, renforcées et équipées. Les élus ont même suggéré l'érection d'un établissement technique professionnel de formation dans les domaines agro-sylvo-pastorale et industriel pour accompagner le pôle de croissance agro-industriel du SOUROU ;
des équipements et financements substantiels aux activités rémunératrices des femmes ;
l'amélioration de l'offre en eau potable, la construction de barrages dans la région, davantage d'aménagement hydro-agricole dans la région ;
une meilleure contribution des sociétés minières aux actions de développement local dont l'entretien ou le bitumage des routes qu'elles empruntent ;
l'information des élus sur ses tournées sur le terrain ; etc.
Beyon Luc Adolphe TIAO a, en réponse, a, d'abord, remercié les élus du Mouhoun pour l'accueil qui lui a été réservé et félicitéà son tour les députés pour avoir demandé cette rencontre qui lui donne l'occasion de connaitre leurs préoccupations et de partager sa vision avec eux. Il a indiqué aux élus que les problèmes soulevés sont pertinents, réels. Il en prend note. Du reste, il en était informé car, le 23 août dernier, il a rencontré les forces vives qui les lui ont exposées. Ces mêmes problèmes sont connus dans toutes les autres régions qu'il a déjà visitées ; et parfois avec beaucoup plus d'acuité que dans cette région.
Pour les solutions, il ne peut pas prendre d'engagement sur le champ car la plupart nécessite une étude. Il y en a qui sont déjà dans le programme d'action du Gouvernement tels les bitumages des axes Dédougou-Nouna, Réo-Tougan, Dédougou-Koudougou ; etc. Toutefois, il notifiera aux ministres concernés les préoccupations soulevées et chacun les examinera afin de lui proposer des solutions. Pour lui faciliter le suivi, le Premier ministre a demandé aux élus, de lui transmettre un doucement récapitulatif dans les meilleurs délais.