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Projet de refonte des salaires de la Fonction publique : Le Gouvernement prend connaissance des travaux du processus

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Le Gouvernement burkinabè est désormais au diapason des conclusions des travaux en vue de la rationalisation du système de rémunération des agents de la Fonction publique. Cela s'est fait au détour d'un séminaire gouvernemental convoqué par le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, ce samedi 4 mai 2019. Une rencontre qui a permis de recueillir les observations de l'Exécutif sur la conduite à tenir pour la suite de la conférence des forces vives de la nation sur la rationalisation du système de rémunération des agents publics de l'Etat.

Initialement prévu pour le 30 avril 2019, la restitution des travaux en vue de la rationalisation du système de rémunération des agents de la Fonction publique est finalement reportée à une date ultérieure.

Ce report est dû au fait que tous les ministres n'avaient pas pris connaissance des différents documents devant faire l'objet de cette restitution. Désormais, c'est chose faite.

Cette étape du processus a eu lieu ce samedi 4 mai 2019 au cours d'un séminaire gouvernemental présidé par le président du Faso, Roch Marc Christian KABORE.

Une rencontre qui a permis aux membres du Gouvernement d'être au même niveau d'information mais également à ceux-ci de faire des suggestions, de manière à ce que les différentes propositions reflètent la vision de l'Exécutif, lors de la prochaine restitution aux parties prenantes de la conférence des forces vives de la nation sur la rationalisation du système de rémunération des agents publics de l'Etat.

Selon le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, « cette opération démarrée depuis près d'un an est extrêmement importante pour la rationalisation des dépenses publiques ».

C'est la raison pour laquelle, il a félicité le porteur du projet qu'est le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Séni Mahamadou OUEDRAOGO mais également les ministres qui l'ont accompagné dans ce processus à savoir le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané KABORE, le ministre de l'Education Nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Stanislas OUARO et le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim SANGO, et leurs services techniques pour les résultats atteints.

Au sortir du travaux, le ministre Séni OUEDRAOGO a laissé entendre que ce séminaire est une étape qui fait partie d'une série d'activités prévues dans le cadre de la restitution des travaux de la conférence des forces vives de la nation sur la rationalisation du système de rémunération des agents publics de l'Etat, notamment la rencontre du Comité de suivi et cette restitution aux membres du Gouvernement.

Pour lui, le Gouvernement a réaffirmé la nécessité de poursuivre le processus de la restitution des conclusions des travaux de ladite conférence.

« Il n'y a pas de calendrier avec des dates fixes mais il y a un calendrier dans la mesure où le processus doit combiner à la fois la concertation d'où la tenue de ce séminaire à l'endroit des ministres. Nous ferons de même pour les autres participants à cette conférence. A l'issue de toutes ces concertations, avec l'intégration des observations des uns et des autres, la date prochaine pour la restitution des conclusions des travaux sera décidé», a-t-il expliqué.

En ce qui concerne la position des syndicats ayant participéà cette conférence qui ont criéà la trahison, le ministre a rassuré que les partenaires sociaux ayant pris part à cette rencontre sont tous impliqués dans le processus.

Et M. OUEDRAOGO d'ajouter : « C'est même réaffirmé. Les travaux que nous avons soumis au Gouvernement ce jour leur ont étéégalement soumis à une rencontre que nous avons eu avec eux. Ils travaillent sur ces documents pour nous renvoyer leurs observations. Cela s'inscrit dans le cadre du processus que nous avons arrêté de commun accord. Pour le moment, nous n'assistons pas à des désistements. C'est sereinement que nous continuons le processus ».

Sur ce, il a fait comprendre «à l'opinion nationale que ce processus n'est pas assez aisé car les problèmes posés datent de presqu'une dizaine d'années ».

« Les premiers actes de la désarticulation de notre système de rémunération peuvent remontés au début des années 2 000. Ce n'est pas en une année que nous avons commencé le processus que tout sera clos (…). Le Burkina Faso n'a pas une autre alternative. Cette réforme sur les rémunérations et sur la réduction du train de vie de l'Etat est incontournable si nous voulons assurer un devenir à nos enfants. Aujourd'hui, nous n'avons pas d'autres choix que de faire des économies pour pouvoir faire des investissements structurants pour nos enfants. Si nous ne prenons pas des engagements forts maintenant, nous devons rendre, tôt ou tard, des comptes aux générations futures », a-t-il insisté.

Conscient des difficultés que le processus suscite, le ministre a dit être persuadé que « c'est la voie incontournable à suivre » et que « c'est pourquoi, ce processus va se poursuivre ».

DCI/PM


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