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Lutte contre les mutilations génitales féminines : Sonner la mobilisation collective pour mettre fin à la pratique à l'horizon 2030

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Le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, a présidé la cérémonie d'ouverture de la Conférence internationale sur les mutilations génitales féminines (MGF) qui se tient du 22 au 26 octobre 2018, sur le thème : « Galvaniser les actions politiques en faveur de l'élimination des mutilations génitales féminines ». Une conférence de haut niveau qui a pour objectif global de galvaniser l'action internationale, régionale et nationale, en vue de renforcer le vaste mouvement visant à mettre fin aux MGF à l'horizon 2030.

Venus des quatre coins du monde (Afrique, Asie, Europe et Amérique), plus de 200 acteurs (politiques, organismes et associations) engagés dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) prennent part à la Conférence internationale sur les mutilations génitales féminines qui se tient du 22 au 26 octobre 2018 à Ouagadougou sur le thème : « Galvaniser les actions politiques en faveur de l'élimination des mutilations génitales féminines ».

Organisée par le gouvernement burkinabèà travers le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille (MFSNF), en collaboration avec l'Union africaine (UA), le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), cette conférence de haut niveau vise à sonner la mobilisation collective, tant au niveau politique, institutionnel que communautaire, autour des nombreux défis à relever dans le domaine des MGF, de la protection et de la promotion des droits de la femme.

A l'ouverture de cette conférence, le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, a souligné l'engagement de son gouvernement qui se caractérise non seulement par le choix d'abriter cette conférence internationale mais également par celui de soutenir les actions en faveur de l'élimination totale des MGF au Burkina Faso.

Selon lui, « c'est à travers la conjugaison des politiques nationales en rapport avec les politiques sous-régionales et sur le plan continental que nous pourrons atteindre l'élimination totale des MGF d'ici à 2030 ».

Et M. THIEBA d'ajouter : « L'excision est une pratique ancestrale à laquelle on doit absolument mettre fin. Car, elle porte atteinte aux droits des femmes ».
Pour la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laurence MARSHALL/ILBOUDO, la présente conférence répond à un besoin de mobilisation collective tant au niveau politique, institutionnel que communautaire, autour des nombreux défis à relever dans les domaines des MGF, de la protection et de la promotion des droits de la femme dans les différents pays et dans le monde entier.

A son avis, au regard de leur ampleur et des conséquences enregistrées, les MGF restent un problème actuel de droit, de santé publique, de dignité humaine et de discrimination basée sur le sexe.

« Le Burkina Faso n'est pas à l'abri de cette pratique rétrograde à laquelle 68 millions de filles et de femmes pourraient être exposées avant 2030 dans le monde. Le gouvernement burkinabè a déployé d'énormes efforts pour éradiquer les MGF. Des actions se traduisant, entre autres, par l'adoption de nouveaux textes comme le Plan stratégique national de promotion de l'élimination des MGF 2016-2020, la création d'une ligne budgétaire pour soutenir les différentes actions », a-t-elle fait savoir.

Elle a aussi salué l'engagement personnel du président du Faso, Roch March Christian KABORE, « Champion mondial » de la lutte contre les MGF et de son épouse, Sika KABORE, présidente d'honneur du Conseil national de lutte contre la pratique de l'excision (CNLPE) et ambassadrice de bonne volonté du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé des femmes et des enfants( CIAF).
A entendre la Directrice générale adjointe de l'UNICEF, Fatoumata NDIAYE, la « persistance » de la pratique des MGF qui, en dépit des actions de sensibilisation, de plaidoyer et de répression, demeure un « problème de droit, de santé publique, de dignité humaine et de discrimination basée sur le sexe ».

Au sortir de cette conférence internationale, il est prévu une déclaration finale réaffirmant l'engagement d'éliminer les MGF, un projet de feuille de route multisectorielle quinquennale pour zéro cas d'excision à l'horizon 2030 en Afrique, un cadre de responsabilisation pour la mise en œuvre de la déclaration finale, l'engagement des ressources nationales et le lancement d'une campagne continentale.

DCI/PM


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