
La deuxième session ordinaire de l'année de l'Assemblée nationale s'est ouverte ce mercredi 26 septembre 2018, en présence de nombreuses personnalités dont le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA. Cette deuxième session ordinaire appelée aussi session budgétaire a pour objet l'examen et le vote du budget de l'Etat, gestion 2019. En dehors de la loi des finances, les élus nationaux vont aussi se pencher sur une dizaine de projets de loi. Cette deuxième session va durer 90 jours.
Le Président de l'Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala SAKANDE, dans son discours d'ouverture a fait le tour des grands enjeux du moment qui se posent au monde, à l'Afrique, avant de porter un regard introspectif sur le Burkina Faso notamment sur la question sécuritaire, particulièrement sur le phénomène du terrorisme.
De ce fait, Alassane Bala SAKANDE a appelé les parlementaires au sens de la responsabilité : « Nous devons quelle que soit notre appartenance politique examiner le présent projet de loi de finance à la loupe du réalisme, c'est-à-dire en rapport avec le contexte sécuritaire et ses effets induits sur l'économie nationale. Par cette exhortation, loin de moi l'idée de chercher à offrir au gouvernement un blanc-seing dans l'exécution du budget, exercice 2019. Bien au contraire, autant je vous invite à garantir à l'exécutif tous les moyens qu'il juge nécessaires pour la bonne conduite des affaires de l'Etat autant je vous invite à exercer votre mission de contrôle de l'action gouvernementale sans la moindre complaisance ».
Il a également annoncé la création d'un nouvel organe dénommé Bureau du citoyen qu'il présente comme une interface entre l'Assemblée et les citoyens.
Une minute de silence a été observée en la mémoire des Forces de Défense et de Sécurité tombés ces derniers jours sur les différents fronts.
DCI/PM