Le Premier Ministre, Paul Kaba THIEBA, a reçu une délégation des partis de l'opposition politique regroupée au sein du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), dans la matinée de ce jeudi 20 septembre 2018, en vue d'échanger sur la situation sécuritaire principalement sur la lutte contre le terrorisme.
Après les partis de la majorité hier, le Premier Ministre, Paul Kaba THIEBA, a pris langue avec les partis de l'opposition politique regroupée au sein du Chef de file de l'opposition politique (CFOP), dans la matinée de ce jeudi 20 septembre 2018.
Cette rencontre avait un seul point à l'ordre du jour : la question sécurité notamment la lutte contre le terrorisme.
A la fin de l'audience, Paul Kaba THIEBA a indiqué aux hommes de médias que les échanges ont été positifs tant sur la forme que dans le fond.
A l'en croire ces échanges se sont passés en toute courtoisie, les parties prenantes étant guidées par l'intérêt national, au-delà de toutes considérations politiques et politiciennes.
« C'est l'esprit patriotique et républicain qui nous a réuni, dans le but de nous donner des idées afin de lutter contre l'ennemi commun de tous les Burkinabè. Lorsque la patrie est attaquée, tous les enfants de ce pays doivent se parler, se mobiliser et se soutenir », a-t-il mentionné.
Et le Premier ministre de poursuivre : « l'opposition politique a fait des propositions constructives. Le gouvernement va en tenir compte pour améliorer notre résilience par rapport aux attaques terroriste, face à cette guerre qui nous est imposée par les ennemis du Burkina Faso. Nous souhaitons que ce genre de concertations soient pérennisées, à chaque fois que la situation nationale le commande », a-t-il insisté.
Du reste, il a remercié la délégation du CFOP, venue discuter sur des questions importantes qui touchent la vie de la nation.
Le porte-parole de la délégation du CFOP, Me Gilbert Noël OUEDRAOGO, abondant dans le même sens, a soutenu que « les discussions tournaient autour de trois points principaux à savoir la patrie, l'unité et la solidarité», sans pour autant aller en profondeur.
Puis, il a ajouté que « quand le Burkina Faso est en difficulté ou menacé, les partis politiques pris séparément ou en groupe ont toujours fait des déclarations pour dénoncer ou condamner et appeler à l'union nationale. Nous sommes une seule patrie et cela nous oblige à avoir une unité d'action dans les situations difficiles. Nous devons aussi être solidaires ».
De l'avis de Me Gilbert OUEDRAOGO, la communication en ces moments d'insécurité, doit être améliorée dans le but de toucher tous les Burkinabè pour que ceux-ci se sentent réellement impliqués dans l'appel à travailler pour l'unité de notre pays.
« Nous devons éviter toute communication qui sera de nature à diviser les Burkinabè», a-t-il déclaré.
DCI/PM